Resumo:
Lorsque l’on évoque l’idée de «marché», c’est évidemment la rencontre qui vient parmi les premières à l’esprit du néophyte: rencontre entre des producteurs et des consommateurs, badauds matinaux déambulant au sein d’allées garnies de victuailles diverses. La rencontre y est parfaite parce qu’ici «le bonheur des uns, fait… le bonheur des autres». Le bonheur de trouver ce que l’on cherche et dont on va se délecter, fait aussi le bonheur du producteur ou du revendeur.Les «marchés financiers» ne véhiculent pas la même image. Le terme «marché» paraît même inadapté. D’abord et sans doute en raison des objets, des biens échangés; ensuite en raison de sa dématérialisation et enfin (sans être exhaustif) en raison de la multiplicité des marchés. Il n’y a pas un marché financier mais des marchés financiers… La question qu’il convient de traiter est la suivante: les marchés financiers sont-ils de véritables marchés? Remplissent ils malgré la puissante évolution technologique-les fonctions traditionnelles assignées aux marchés.